Le grand livre de la navigation
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Le grand livre de la navigation
Les voiles
La voile latine
Cette voile, connue depuis très longtemps, est simple de construction, nécessite peu de réglages et offre un excellent rendement sous toutes les allures. Cependant, on ne peut mettre qu'une voile par mat, et de plus les manoeuvres de changement de bord se révèlent extrêmement laborieuses : il faut affaler la voile, changer de bord, et la hisser de nouveau.
La voile aurique
Cette voile, bien connue de tous les marins puisqu'elle a poussé leurs premiers bateaux, est la plus récente. Si elle équipe les bateaux d'initiation, ce n'est que justice puisqu'elle est la plus facile à manoeuvrer : le virement de bord ne nécessite qu'un coup de barre, alors que le vent fait tourner la voie ; elle a un bon rendement sous la plupart des allures, et particulièrement au largue. Cependant, on ne peut mettre qu'une voile par mat, et la bôme lors des changements de bord peut être dangereuse si on n'y prête pas attention.
La voile au tiers
Les voiles au tiers sont un croisement entre la voile carrée et la voile aurique : elle est convenable sous toutes les allures sans exceller, les prises de ris sont plus faciles que sur une voile latine mais moins que sur une voile carrée (le mât n'est pas horizontal), enfin cette voile ne se mélange pas aux autres.
La voile carrée
La voile utilisée pour les grands navires, elle est exécrable au près mais se comporte correctement aux autres allures. Avec des connaissances nautiques suffisantes, elle permet des manoeuvres très précises. De plus, plusieurs voiles carrées peuvent se mettre sur un même mât. Son plus gros défaut est qu'il est impossible de virer vent debout (cad face au vent), il faut virer lof pour lof (cad virer de bord en passant vent arrière), ce qui nécessite des longues manoeuvres.
La voile d'étai
Voile triangulaire qui se tend entre les mâts, elles ne sont utilisées qu'au près ou par vent debout (cad face au vent).
Le foc
Apparu vers la fin du XVIIme siècle, il se fixe le long du mât de misaine (le premier mât à l'avant, nous y reviendrons). Ils sont très efficaces au près comme les voiles latines et, au vu de leur conception, virent facilement de bord.
Re: Le grand livre de la navigation
Les outils de navigation
Voici les instruments de navigation qu'utilisaient les pirates:
Le compas:
Le compas est un instrument de navigation qui donne une référence de direction (le nord) sur le plan horizontal et permet ainsi la mesure d'angles horizontaux par rapport à cette direction. Le compas est gradué de 0° (nord) à 359° dans le sens des aiguilles d'une montre.
L'astrolabe:
Instrument employé pour mesurer la hauteur des astres au-dessus de l'horizon.
L'octant:
Il sert à la mesure de la hauteur des corps célestes et en particulier du Soleil, par l'emploi de miroirs mobiles.
Il permet ainsi de déterminer la latitude de l'observateur, l'une des coordonnées donnant la position du bateau.
Le sextant:
De la même famille que l'octant, le sextant sert à mesurer l'angle d'un astre au-dessus de l'horizon, il permet ainsi de déterminer la latitude.
La navisphère:
Instrument qui représente la voûte céleste et qui permet de reconnaître les étoiles dont on prend la hauteur avec un sextant.
La Boussole géomantique
Aiguille aimantée se tournant toujours vers le nord.
Le sablier:
Les sabliers étaient utilisés pour le calcul de la longitude, de la vitesse et bien sur du temps de travail à bord.
Le loch:
on jetait un morceau de bois à l' avant du vaisseau et la vitesse de défilement était mesurée par le sablier!
longueur du bateau/temps=vitesse!
Le portulan:
Livre qui contenait la description de chaque port de mer, du fond qui s'y trouve, de ses marées, de la manière d'y entrer et d'en sortir, de ses inconvénients et de ses avantages.
La règle parallèle:
Ces règles étaient utilisées pour tracer les routes,à partir de la rose tracée sur les cartes marines.
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